Face au cancer, soutenez la précision chirurgicale

Contre le cancer, la chirurgie sauve des vies. Mais pour être la plus efficace possible, elle doit être d’une extrême précision. Lors d’une opération, le chirurgien tente de retirer toute la tumeur en s’assurant que les tissus autour, qu'on appelle les marges, soient parfaitement sains. Si des cellules cancéreuses restent présentes (marges positives), le risque de récidive augmente. Aujourd’hui, pour s’assurer que les marges soient saines, les tissus prélevés sont envoyés au service d’anatomie pathologique. Les résultats préliminaires prennent 30 à 40 minutes pendant l’intervention, mais les résultats finaux, plus précis, peuvent nécessiter plusieurs jours. Conséquence : certains patients doivent être réopérés. Une nouvelle intervention, c’est plus de stress, plus de douleur, plus de temps à l’hôpital et plus de traitement agressif… et parfois un frein à la guérison.  

L’imagerie per-opératoire : une avancée pour la chirurgie oncologique

Une nouvelle technologie développée par une entreprise belge peut changer la donne pour les équipes des Cliniques universitaires Saint-Luc et leurs patients. Son nom : AURA 10. Ce système d’imagerie per-opératoire par micro tomographie par émission de positons et tomodensitométrie (TEP-TDM) s’intègre directement au bloc opératoire et permet, pendant l’intervention, d’analyser la pièce réséquée. En quelques minutes, le chirurgien sait si les marges sont saines ou non. Si nécessaire, il peut intervenir immédiatement, évitant ainsi une seconde opération et ses conséquences.

De nombreux avantages pour les patients

Cette avancée, déjà utilisée dans plusieurs hôpitaux en Europe et récemment aux Etats-Unis, pourrait bénéficier, à Saint-Luc, à de nombreux patients ayant besoin d’une chirurgie oncologique - par exemple pour traiter des sarcomes, des cancers du sein, de la tête et du cou, du poumon, etc.

Grâce à elle :

• le geste chirurgical est plus précis,
• le risque de nouvelle intervention est diminué,
• certains traitements lourds (radiothérapie et/ou chimiothérapie) pourraient être limités ou évités,
• le temps de convalescence est réduit,
• la qualité de vie du patient est améliorée.

Un levier pour la recherche clinique en cancérologie

L’acquisition de cette nouvelle technique d’imagerie ouvrira la voie à des projets de recherche associant la chirurgie oncologique et la médecine nucléaire. Ces études viseront à optimiser les traceurs radioactifs utilisés, à valider cette approche pour plusieurs types de cancers et à mesurer son impact à moyen ou long terme sur la survie globale et les taux de guérison.

Nous avons besoin de vous !

Cette technologie de pointe pourrait être mise en place très rapidement aux Cliniques universitaires Saint-Luc. Les équipes sont prêtes et impatientes de l’utiliser pour offrir à chaque patient les meilleures chances de guérison, pour rester à la pointe du progrès et de l’innovation.

Chaque don, petit ou grand, contribuera à sauver des vies.

Merci pour votre soutien !